Avec seulement quelques minutes de film et le levé de certains points remarquables, vous serez à même d’obtenir un nuage de points géoréférencés sur lequel vous pourrez réaliser directement votre plan grâce à une solution de dessin sur nuage de points. Mais concrètement, qu’est-ce que la photogrammétrie, comment ça marche et dans quel cas l’utiliser ?
Le concept de la photogrammétrie
Si l’on s’attarde sur sa définition, la photogrammétrie est une technique consistant à recréer une scène obtenue en utilisant des calculs de corrélation entre des images acquises sous différents angles.
Aussi, grâce à une capture et une modélisation rigoureuse de la géométrie des images, il est possible de reconstituer une copie 3D de la réalité. Si la première utilisation de la photogrammétrie remonte à 1849, son utilisation s’est démocratisée récemment avec l’arrivée de matériels de capture d’images performants (drones civils, appareils photos HD, etc.).
Mais ne vous y méprenez pas, sous ses airs complexes, la photogrammétrie est en réalité très simple à déployer et à utiliser. Plus encore, elle est gage de gain de temps, et de performance, et reste accessible même aux plus petites structures.
Le processus de photogrammétrie en quatre étapes
Si l’on rentre dans l’aspect technique de la photogrammétrie, quatre étapes principales pourraient être identifiées :
- Acquisition de photos (idéalement par vidéo afin d’assurer la prise d’un grand nombre de photos sous différents angles) ;
- Identification des points caractéristiques sur les différents clichés précédemment obtenus pour leur positionnement dans l’espace (SFM – Structure From Motion) ;
- Redressement des images (ces dernières étant idéalement prises avec des appareils de photographie grand angle qui déforment les clichés) ;
- Calculs de la scène (MVS – Multi View Stereoscopy) permettant l’obtention d’un nuage de points texturé.
Mais tout ceci est la partie immergée de l’iceberg. Cette partie complexe est automatiquement prise en charge par des solutions, comme PhotoSurvey, qui permettent l’obtention de modélisations 3D. Côté opérateur, les principales étapes sont : la capture de scènes (images, vidéos), et le relevé de points remarquables sur le site.
Le champ des possibles
Concrètement, dans quel cas avoir recours à la photogrammétrie qui n’est plus la chasse gardée de certains corps de métiers ou réservée à de grosses structures ? Elle s’adresse désormais à un large spectre d’acteurs : acteurs du BTP, géomètres experts, architectes, paysagistes. Ainsi, chacun y trouve son intérêt, avec des mises en applications multiples qui ont fait leurs preuves. Comme par exemple, les travaux de récolement en fouille ouverte, les calculs de cubatures, les relevés fonciers, les relevés de façades, etc.
Très accessible, tant d’un point de vue technique qu’en terme d’investissement. En effet, la photogrammétrie permet l’obtention d’un nuage de points 3D immersif. Ce dernier offrira des perspectives différentes par rapport à un plan vectoriel. Il viendra enrichir l’analyse, la réalisation et la fiabilité d’un projet (notamment en permettant de se projeter dans l’environnement « réel »).
De plus, vous serez à même de charger, stocker, et gérer vos flux en superposition avec vos nuages de points et projets directement sur des plateformes cloud (e-Cassini par exemple).
Enfin, les nuages de points obtenus facilement par photogrammétrie sont le meilleur moyen de conserver l’existant. Cela permet aussi de bénéficier de l’historique (en réalité virtuelle) des projets, par exemple avant, pendant et après travaux.
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